Dès novembre 2019, dans la loi « Énergie et Climat », le gouvernement a acté l’urgence écologique et climatique. Celle-ci fixe l’objectif de la neutralité carbone d’ici à 2050 en prônant le mix énergétique pour lutter contre le gaspillage dans les bâtiments. Quant à la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire), adoptée en février 2020, elle entend accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets et surtout préserver les ressources naturelles forestières, la biodiversité et le climat. Deux textes, parmi d’autres, qui nous obligent désormais à agir dans les territoires.
Les collectivités locales sont des acteurs majeurs pour intégrer la sobriété dans les politiques locales face à l’urgence climatique et la crise énergétique. Elles ont un devoir d’exemplarité tant en terme d’anticipation en réalisant des aménagements vertueux pour lutter contre les îlots de chaleur, limiter les risques inondation, ou encore préserver la biodiversité, qu’en termes de consommation (énergie, alimentation, achats responsables, économie circulaire…), de services (déchets, eau, éclairage, mobilités, restauration, …) ou encore de patrimoine (gestion des bâtiments publics, constructions de logement, habitat durable, …).
Afin d’échanger, de partager expériences et projets le Centre National de la Fonction Publique vous invitent aux rencontres nationales de l’ingénierie territoriale le 11 et 12 mai à Montpellier.